Stanislas, l’équilibre instable
Stanislas est un chanteur de variété française aux allures de Dandy romantique. Il possède de nombreuses cordes à son arc car il est à la fois chanteur, chef d’orchestre, compositeur, musicien, arrangeur et professeur de musique.
De son véritable nom Louis Stanislas Renoult, il est né à Paris en 1973 et va très vite se passionner pour la musique classique. A 11 ans il s’intéresse au solfège et à la théorie musicale puis fera partie de la chorale des solistes de l’opéra de Paris. A 12 ans, il montera même sur la scène du Palais Garnier pour y interpréter « Macbeth » puis « La Tosca » aux côtés de Luciano Pavarotti. Ce qui ne l’empêchera pas par la suite de chanter dans un groupe de rock, intitulé Lacrima.
Etudiant à l’école normale de Musique, il décroche son diplôme de direction d’orchestre tout en gardant le désir de pouvoir sortir un album en solo. Ses premières maquettes de chansons se font avec son frère Thibault mais celles-ci ne parviennent pas à convaincre les maisons de disques qui trouvent les chansons trop compliquées et la voix de Stanislas trop aiguë.
C’est finalement sa rencontre avec le chanteur Calogero qui va lui ouvrir bien des portes en lui faisant découvrir le monde des variétés. Parallèlement à son futur projet d’album en solo, Stanislas va fonder Pure Orchestra, un groupe d’électro-dance avec Gioacchino, le frère de Calogero.
En 2004 il commence l’écriture de son propre album et décide d’entamer une nouvelle collaboration avec son frère Thibault avec qui il écrira l’album « Les pas perdus ». Mais c’est en novembre 2007, que son tout premier album « L’équilibre instable » sortira enfin chez Polydor/Universal. Les 13 chansons qui le composent puisent leur inspiration musicale dans des genres très différents comme U2, Gainsbourg, Chopin, Vivaldi, Aha, Tears for Fears, Debussy… alliant à merveille la musique classique à une sonorité Pop et contemporaine.
« Le Manège » est le premier extrait de cet album très remarqué par les critiques. La mélodie est aérienne, planante et le texte léger et envoûtant à la fois. Le refrain est facile à retenir et la voix du chanteur très pure, dégagée de tout artifice vocal.
Le clip, quant à lui, vient renforcer les images qui peuvent se dégager de la chanson. On y voit Stanislas dans un décor enneigé. Il semble isolé comme abandonné sur un morceau de glace entouré par les eaux et il tournoie, tournoie sur ce manège précaire qu’il associe volontiers au déroulement de la vie, à son côté étourdissant et surprenant.
Le deuxième extrait « La Débâcle des sentiments » en duo avec Calogero est beaucoup plus rythmée et vient casser la mélodie très douce du départ pour donner un style beaucoup plus rock, plus vif qui va se retrouver en totale harmonie avec le texte de la chanson. Le vocabulaire qui en émerge reprend l’imagerie associée à la guerre, à la violence de ses combats mais aussi à son côté absurde.
C’est une histoire d’amour qui nous est raconté mais une histoire d’amour qui finit mal, comme sur un champ de bataille…
Il est à souligner que la voix des deux chanteurs se marient prodigieusement et qu’il devient parfois difficile de les distinguer.
Tous les titres de l’album sont chantés d’une voix cristalline, épurée et presque aérienne alors que les textes sont plutôt empruntés à une mélancolie langoureuse, bien ancrée et parfois saillante à bien des égards. L’écriture de l’album oscille entre une solitude douloureuse et les aléas d’une vie amoureuse pourtant déstabilisante. D’autres thèmes sont également abordés comme la nostalgie de l’enfance dans la chanson « L’âge bête », la peur face aux lendemains dans « Nouveau Big Bang », au temps qui fuit et qu’on ne peut rattraper dans « Mémoire Morte ». Mais généralement la plupart des chansons fait référence à toutes les étapes d’un amour déçu, manqué ou qui finit par s’éteindre de lui-même comme dans les chansons suivantes : « La Belle de mai », « Les lignes de ma main », « La débâcle des sentiments », « Entre deux femmes », « Ana quand bien même », « Le temps des roses » et « A d’autres » où le chanteur se désole avec poésie d’avoir connu l’amour, de l’avoir pourtant laisser filer pour ensuite voir avec amertume son âme-sœur se blottir dans d’autres bras.
De toutes ces chansons entêtantes et mélodieuses on en garde un souvenir nostalgique et précieux, où le temps d’un album la magie des mots évanescents s’est associée à la voix d’un ange…
Odéliane.
Le seul commentaire que je puisse laisser c'est que si les femmes s'en vont c'est qu'elles ne savent l'aimer à sa juste valeur, ce n'est pas à la beauté ou à la richesse qu'on évalue un homme et une fois qu'on l'aime il suffit de le décider et là c'est pour la vie, aimer c'est aimer toujours ceux qui ne savent cela ignorent tout de l'amour
Que dire de plus un jour peut-être il nous refera un album c'est un poète magnifique sensible j'aime beaucoup merci d'être la ici et maintenant