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FANTASY URBAINE

FANTASY URBAINE

Publié le 14/05/2008 à 12:00 par arcaneslyriques
FANTASY URBAINE
Fantasy urbaine

Extraits du dossier paru dans Présences d’Esprits nº 47
Par Yohan Vasse



Si votre barman a la carrure d’un troll, si les punks qui squattent dans le métro ont les oreilles pointues, si une dryade cohabite avec votre plante d’appartement, c’est que le merveilleux vient d’entrer de plain-pied dans notre monde contemporain et son ère moderne. Adieu les forêts ancestrales, bienvenue en ville.


Un titre et un nom évoquent immédiatement la fantasy urbaine : Neverwhere de Neil Gaiman, publié en 1996 en Angleterre. Pourtant, l’auteur n’est que l’un des derniers maillons d’un mouvement qui a émergé au milieu des années quatre-vingt dans le Nord des États-Unis, à Minneapolis sur les bords du Mississippi, près de la frontière canadienne. En ce sens, la fantasy urbaine est le dernier avatar du merveilleux au sens large. Un courant qui a déjà quelques années derrière lui et qui se caractérise par la prédominance de la ville moderne, mais aussi par une certaine esthétique, proche du fantastique contemporain. D’où parfois la difficulté de situer certaines de ses œuvres.


Fantasy héroïque, sombre, légère, burlesque, scientifique, urbaine…


Pour situer la fantasy urbaine au sein des autres courants du merveilleux, il est intéressant de se pencher sur la classification proposée par l’universitaire nord-américaine Farah Mendlesohn, qui prend en compte la nature de l’accès au merveilleux :


- Portal Fantasy, lorsqu’il existe un seuil à franchir entre notre monde et celui de la fantasy (le Monde de Narnia) ;

- Immersive Fantasy, lorsque le monde de fantasy développe un univers indépendant (les univers de David Eddings) ;

- Intrusive Fantasy, lorsque la fantasy s’introduit dans notre monde, souvent en opposition avec les lois naturelles ;

- Estranged Fantasy, lorsque les lois surnaturelles de la fantasy cohabitent dans notre monde avec ses lois naturelles. C’est à cette dernière catégorie que l’on peut rattacher la fantasy urbaine.

Les précurseurs


La fantasy urbaine est naturellement influencée par ce qui la précède. Et cela remonte au tout début du 20e siècle, lorsque Lord Dunsany fit interagir le monde magique de Pegana (et sa mythologie créée de toutes pièces) avec sa vision du Londres édouardien (dans Le Temps et les dieux). Un peu avant, sir James Matthew Barrie, avec son Peter Pan, avait déjà introduit une part de féerie dans un contexte urbain, celui de Londres (encore !) et de son parc de Kensington.

Un peu plus près de nous, en 1943, quelques prémices sont à chercher du côté de Fritz Leiber. Dans son roman Ballet de sorcières, il entremêle sorcières, magie ancestrale féminine et environnement urbain (celui d’un campus). En forçant son épouse à renoncer à des pratiques qu’il estime superstitieuses, Norman Saylor, professeur d’université, va se retrouver au cœur d’une guerre magique déterminante pour l’équilibre du monde.

En 1953, Roberta A. McAvoy écrit Tea with the Black Dragon, un étrange polar californien dans lequel l’un des personnages serait un ancien dragon chinois incarné en humain.

C’est cependant Roger Zelazny qui posera le dernier jalon, en livrant sa saga des Neuf Princes d’Ambre. Si l’univers d’Ambre et des Cours du Chaos est très loin des archétypes de la fantasy urbaine, Roger Zelazny en crée pourtant certains codes lorsque ses personnages agissent dans notre monde tout en employant leurs pouvoirs issus de la Marelle et du Logrus. La magie fait alors jeu égal avec la voiture, les pistolets automatiques et l’informatique.

Aux origines


À partir des années 1980, la ville de Minneapolis devient le centre d’un renouveau de la fantasy sous le principal patronage de Ellen Kushner, puis de l’illustratrice Terri Windling qui la remplace comme editor chez la maison d’édition Ace. Terri Windling va lancer l’une des premières et véritables collections de fantasy. Pour cela, elle fait appel à de nouveaux talents, et parmi eux les Scribblies, six auteurs qui viennent de se rassembler en atelier d’écriture : Nathan Bucklin, Emma Bull, Steven Brust, Pamela Dean, Will Shetterly et Patricia C.Wrede.


Ayant mis en place un univers partagé, sous la forme de la ville imaginaire de Liavek, les premiers Scribblies seront rejoints par quelques amis, et pas des moindres : Megan Lindholm (alias Robin Hobb), Charles de Lint, John M. Ford, Gene Wolfe ou encore le scénariste de comics Alan Moore. De son côté, toujours pour promouvoir la fantasy, Terri Windling crée un autre univers partagé pour sa collection jeunesse, Bordertown, reposant sur le concept en gestation de fantasy urbaine. La ville est donc déjà au cœur de ce courant en devenir. Avec cette collection, qui eut peu de succès, Midori Snyder (Les Innamorati, chez Folio SF), entre autres, rejoint la communauté des Scribblies. C’est au sein de ce petit groupe d’amis, composé de quelques-uns des auteurs de fantasy les plus intéressants d’aujourd’hui, que va se développer la fantasy urbaine. Chacun des Scribblies, ou presque, va s’essayer à un moment ou à un autre à ce courant.


Après avoir livré quelques romans d’une fantasy classique, Charles de Lint pose en 1984 la première pierre de la fantasy urbaine, en publiant Moonheart. Le récit mêle mythes amérindiens, magie (une maison dont les portes s’ouvrent sur d’autres mondes), une pointe d’horreur et le décor urbain d’Ottawa. Il continue son exploration en 1987 avec Jack the Giant Killer, qui met en scène la Chasse sauvage au bord de la Faërie, en plein Ottawa contemporain.

La même année, Emma Bull publie son roman War of the Oaks, dans lequel elle utilise les mythes celtes dans le cadre de Minneapolis.

Pamela Dean, quant à elle, transpose dans Tam-Lin une vieille ballade écossaise au sein d’une université nord-américaine des années 70, tandis que Megan Lindholm prend Seattle pour terrain de jeu de son Dernier Magicien. Elle écrira ensuite La Nuit du Prédateur en collaboration avec Steven Brust, qui cosignera aussi Freedom and Necessity avec Emma Bull.

Voilà pour les Scribblies. Mais ils ne furent pas les seuls à participer à la mise en place de ce courant. L’on peut ajouter Greg Bear (Songs of Earth and Power), Esther Friesner (New York by Knight et Elf Defense) ou encore Raymond E. Feist avec Faërie Tale (qui fut traduit en France sous le titre Faërie la Colline magique). Signalons enfin l’un des plus récents romans de ce courant, Le Royaume de l’été de James A. Hetley, publié en 2002.

Fantasy urbaine au futur : Troll hacker et nain technomage


On ne peut pas parler de fantasy urbaine sans évoquer un vétéran des jeux de rôle, Shadowrun, qui pousse l’alliance de la fantasy et du cyberpunk à un degré encore peu utilisé dans les littératures de genres. Au cours du 21e siècle, dans une société dominée par les corporations, où l’information transite via la matrice, un bouleversement a fait resurgir la magie ancestrale et renaître les créatures du merveilleux dans un processus de « gobelinisation » d’une partie de la population. C’est dans cette société de luttes de pouvoirs que les joueurs incarnent des coureurs de l’ombre, des mercenaires boostés aux implants cybernétiques et qui combattent à coup de piratages, d’invocations magiques ou de gros flingues.


La nuit, tous les elfes sont gris


La fantasy urbaine est avant tout un genre d’atmosphère et d’ambiance, ce qui rend difficile la détermination de ses éléments caractéristiques. D’autant plus qu’elle emprunte aussi bien à la fantasy classique, qu’au merveilleux, au polar ou, plus près d’elle, au fantastique.

La fantasy urbaine se nourrit de son environnement : urbanisation forcée, exclusion des pauvres, regain d’intérêt pour le merveilleux, émergence de nouveaux mouvements culturels et artistiques underground (comme le gothique), mais aussi retour de manifestations autour du médiéval.


Expression de la fantasy dans un cadre contemporain


La fantasy urbaine fonctionne essentiellement sur la redécouverte du merveilleux (ou autres figures mythologiques et mythiques) dans un milieu résolument urbain et contemporain. Il ne s’agit pas là d’une simple transcription d’histoires de fées dans une ville moderne. La ville n’est pas un simple décor interchangeable, elle sert réellement de toile de fond pour les intrigues, et permet aux auteurs de jouer sur le décalage entre féerie et éléments modernes. Ici, la féerie est une société bien réelle qui s’est édifiée la plupart du temps en marge des grandes villes (dans les zones industrielles par exemple).

Contrairement au malaise distillé par le fantastique, la fantasy urbaine guide doucement les pas du lecteur du bitume des trottoirs vers le merveilleux des zones cachées. La rencontre avec les éléments surnaturels de la fantasy se fait souvent au détour d’un chemin, dans des lieux propices au décalage d’avec le quotidien, métro désert, boîte de nuit, squat, parc...


Des fées au coin de la rue


Les créatures du merveilleux n'ont pas disparu, elles se sont tout simplement adaptées à la présence des hommes en vivant dans des espaces délaissés qu’elles ont faits leurs, à la manière des renards dans les banlieues de Londres. La frontière entre les deux « mondes» est bien sûr plus perméable qu’il n’y paraît. L’apparition du merveilleux dans notre vie citadine, avec tout ce qu’il peut avoir d’aliénant, est plus percutante dès qu’il s’inscrit dans un quotidien familier et banal. C’est la confrontation d’un fay et d’un témoin au sein d’un commissariat de quartier (mise en scène par Léa Silhol dans Arcane I : le Magicien). Une scène banale si ce n’était le pouvoir du fay (presque psychique) opposé à la brutalité policière (physique).

Cet apport des thématiques sociales et humaines, comme moteur du récit de fantasy, permet de poser un regard plus grave sur les maux de nos sociétés. Les êtres du merveilleux subissent la discrimination raciale, les magiciens sont des marginaux, et la violence urbaine couve dans les banlieues anonymes. Ces éléments apportent une touche sombre au courant, qui penche plus du côté du polar ou du roman noir que du fantastique horrifique.


La métropole dans le rôle principal


Dès les débuts de la fantasy urbaine, la métropole a joué un rôle si important que les villes réelles (Londres, Ottawa ou Seattle) ne suffisaient plus pour fournir un décor adéquat aux récits. Le courant est vivant, il a besoin d’espace pour s’exprimer, de zones d’ombres et de lumière. On l’a vu, les Scribblies avaient créé leur terrain de jeu idéal avec la ville de Liavek. Et Terri Windling suivit le même parcours avec Bordertown. Charles de Lint, au fur et à mesure de ses récits, mettra en place la ville de Newford, une ville nord-américaine de six millions d'âmes qui jouxte la réserve indienne de la tribu des Kickahas. C’est à Newford que le lecteur peut rencontrer le grand dieu Pan ou rêver des Parques, les sorcières y existent sous la forme de grands-mères inoffensives.

Enfin, c’est la cité de Frontier que les fays de Lea Silhol tentent de rejoindre pour échapper aux lois eugéniques qui les menacent.

Des villes imaginaires à l’image des nôtres, qui en prennent aussi bien l’architecture imposante que la solitude qui y règne. Plus qu’un décor, la ville devient souvent une entité presque vivante, capable tout autant d’emprisonner que de protéger. Son passé, l’accumulation des coutumes, des histoires – petites et grandes – qui l’ont forgé, ses figures historiques ou légendaires, tout cela participe à faire de la ville une entité autonome.


Dans les marges des villes


Si Neil Gaiman déploie un merveilleux étrange et fascinant, presque exubérant dans sa description du Londres d’En Bas de Neverwhere, à l’opposé, dans Le Dernier Magicien, Robin Hobb nous présente un merveilleux dramatiquement humain, pessimiste. La communauté des derniers enchanteurs dont font partie Raspoutine, Cassie et le Magicien, est une vision sans concession d’un combat quotidien contre l’exclusion au sein des centres urbains, ici Seattle. Car si le Magicien peut apporter des paroles de réconfort, le Savoir, aux inconnus qui viennent se confier à lui, c’est grâce au dépouillement de sa propre personne, une vie de SDF dénuée de richesse, d’envies ou de passion. Dans ses poches, un paquet de pop-corn pour les pigeons, juste assez de monnaie pour un café. Pas plus, au risque de provoquer un déséquilibre dans la magie. Une certaine mélancolie plane donc sur la fantasy urbaine, le sentiment d’un paradis perdu (le royaume de féerie). Les êtres de la féerie étant comme des exilés, des réfugiés déracinés au sein des grandes métropoles. C’est peut-être pourquoi ils tentent de recréer leur royaume dans les interstices des villes, dans ses zones d’ombre.


L’art de la magie et la magie des arts

Musique et graphisme sont au cœur des centres urbains, il n’est donc pas étonnant de retrouver ces références artistiques en fantasy urbaine. D’autant que l’art est aussi associé aux mythes celtiques, sources d’inspirations principales de la fantasy urbaine. Comme si la pratique ou le goût pour l’art permettait d’établir un lien avec le merveilleux dissimulé dans les marges de la vie quotidienne.
Et comment ne pas évoquer les graffitis et les tags, un langage étranger, qui répond souvent plus à un ordre esthétique que littéral, comme des incantations secrètes pour réveiller les forêts de barres d’immeubles. Quand la musique, la danse et les arts graphiques se mêlent dans un rituel de communion au sein d’un squat d’artistes, la magie des anciens n’est sûrement pas loin.


L’exception française


Alors que le steampunk, autre courant aux racines anglo-saxonnes a conquis rapidement les lecteurs et auteurs français, tant en littérature qu’en bandes dessinées, la fantasy urbaine reste jusqu’à présent plutôt confidentielle, avec peu de traductions et encore moins de créations francophones. Et ce, malgré les efforts constants des éditions Mnémos d’un côté, et des défuntes éditions de L’Oxymore de l’autre, menées par Léa Silhol, fer de lance des auteurs de fantasy urbaine francophone.

Chez l’Oxymore, c’est l’anthologie Traverses, publiée en 2002 qui a permis au lectorat français de découvrir toute l’étendue de la fantasy urbaine à travers une quinzaine de nouvelles, dont quelques textes d’auteurs francophones.


Aux limites de Frontier


Outre son travail d’éditeur, Léa Silhol, est aussi une auteure inspirée qui a trouvé sa propre voix au sein de la fantasy urbaine. Tout commence en 1999 avec Runaway qui raconte la fuite de Need (douze ans) et de Gift (son petit frère de cinq ans), vers l’Ouest. Vers la ville de Frontier. Car Gift est né différent, ses goûts ne sont pas ceux d’un enfant normal. Pour ses parents, il s’agit d’un changeling, comme il en apparaît d’autres au sein de diverses familles. Afin d’éviter que son petit frère ne soit abandonné dans un Centre (orphelinat, prison et maison de correction tout à la fois), Need préfère fuir vers une ville mythique située au bord du monde, un lieu qui pourra accueillir son frère. En substance, les fondations de Frontier sont déjà posées avec cette nouvelle : le droit à la différence, la sensibilité à la nature, la musique pop rock, la fuite, l’enfance et l’adolescence.


Guide de lecture à l’usage des curieux


De nombreux titres restent hélas encore à traduire et à publier, dont plusieurs récits fondateurs de la fantasy urbaine. Les titres sont présentés suivant la présentation chronologique du dossier.


Les Précurseurs

- Lord Dunsany, Le Temps et les dieux (Time and the Gods, 1906), éditions Terre de Brume 2003

- Sir James Matthew Barrie, Peter Pan (1902), Librio 2003

- Fritz Leiber, Ballet de sorcières (Conjure Wife, 1943), Le Masque fantastique (non réédité)

- Roberta A. McAvoy, Tea with the Black Dragon (1953), eReads.com 2001

- Roger Zelazny, la saga des Neuf Princes d’Ambre (1970 – 1991), Folio SF


Les Origines

- Steven Boyett, Ariel (1983), Ace Books 1986

- Charles de Lint, Moonheart (1984), Orb Books 1994

- Greg Bear, Songs of Earth and Power (1984-86), Leopard Books 1998

- Tappan King et Viido Polikarpus, Down Town (1985), Futura Pubns 1987

- Charles de Lint, Mulengro (1985) Pocket Terreur 1992 (non réédité)

- Esther Friesner, New York by Knight (1986), New Amer Library 1986

- Megan Lindholm, Le Dernier Magicien (Wizard of the Pigeons, 1986), Mnémos 2002

- Charles de Lint, Jack the Giant Killer (1987), Ace Books 1989

- Emma Bull, War of the Oaks (1987), Tor Books 2004

- Esther Friesner, Elf Defense (1988), New Amer Library 1988

- Raymond E. Feist, Faërie la colline magique (Faërie Tale, 1988), Presses de la Cité 2003


Autres Romans

- Christopher Fowler, Le Monde d’en-haut (Roofworld, 1988) J'ai lu 2000

- Pamela Dean, Tam-Lin (1991), Puffin Books 2006

- Steven Brust et Megan Lindholm, La Nuit du prédateur (Gypsy, 1992), Mnémos 2006

- Terry Windling, The Wood Wife (1996), Orb Books 2003

- Neil Gaiman, Neverwhere (1996), J’ai Lu 1996

- Steven Brust et Emma Bull, Freedom and Necessity (1997), Tor Books 1997

- Melisa Michaels, Cold Iron (1997), New Amer Library 1997

- Neil Gaiman, American Gods (2001), J’ai Lu 2004

- James A. Hetley, Le Royaume de l'été (The Summer Country, 2002), Mnémos 2004

- Johan Heliot, Faërie Hacker (2003), J’ai Lu 2005

- Léa Silhol, Musiques de Frontière (recueil de nouvelles), l’Oxymore 2004

- Johan Heliot, Faërie Thriller, Mnémos 2005

- Gary Killworth, La Compagnie des fées, Terre De Brume 2005


Quelques nouvelles publiées en France

- Traverses (anthologie de Léa Silhol), l’Oxymore 2002

- Peter S. Beagle, Julie et sa Licorne, dans Faëries n°2, 2000

- Bruno B. Bordier, L’Onyre du givre, dans Fées et Gestes, 1998

- Megan Lindholm, Chats errants, dans Faëries n°12, 2003

- Charles de Lint :

La Lune se noie quand je m'endors, dans Faëries n°2, 2000

Granny Weather, dans Emblèmes n° 4, 2001

Dans le Silence d'après minuit, dans Faëries n° 5, 2001

Le Tambour de pierre, dans Faëries n° 08, 2002

Sept pour un secret, dans Faëries n° 13, 2003

Ne brille que dans le Noir, dans Faëries n° 14, 2004

- S.P. Somtow, Une Soupe d’aileron de dragon, dans Fées et Gestes, 1998

- Michael Swanwick, La Voie du dragon, dans Aventures lointaines n°1, Denoël 1999


Sources : André-François Ruaud

- Cartographie du Merveilleux dans la collection Folio SF chez Gallimard, 2001

- Panorama illustré de la fantasy et du merveilleux aux Moutons électriques éditeurs, 2004



Black Sabbath, extrait de Fairy wear boots

Goin’ home late last night

Suddenly I got a fright

Yeah I looked through a window

And surprise what I saw

A fairy with boots on dancin’ with a dwarf

Alright now