A propos de ce blog


Nom du blog :
arcaneslyriques
Description du blog :
Cercle littéraire "Arcanes Lyriques" retranscription des réunions.
Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
13.07.2007
Dernière mise à jour :
16.11.2011

RSS

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Dossiers (9)
· Contes (4)
· Mythes et Légendes (12)
· Critiques de livres (53)
· Poèmes d'auteurs classiques (65)
· Art pictural et illustration (7)
· Poèmes de nos membres (16)
· Mystères et Enigmes (4)
· Nouvelles d'auteurs classiques (20)
· Cinéma (3)

Navigation

Accueil
Gérer mon blog
Créer un blog
Livre d'or arcaneslyriques
Contactez-moi !
Faites passer mon Blog !

Articles les plus lus

· Le Romantisme littéraire
· CONTE DE BARBE BLEUE - Explications et Analyse
· La tuberculose, maladie romantique du 19ème siècle
· LE CORBEAU
· Des fleurs pour Algernon

· LA FEMME NUE DES PYRENEES
· LE PHENIX
· LE BARON PERCHE
· POEMES DE JOHN KEATS
· CHARON, passeur d'âmes
· La nuit de décembre
· LA MOLDAU
· LE CORBEAU D'EDGAR ALLAN POE
· CARLOS SCHWABE - La Mort du fossoyeur
· LE GOLEM

Voir plus 

Statistiques 209 articles


Derniers commentaires

bonsoir à tous j'ai rêver d'un phoenix rouge qui lâche une bombe atomique dans la mer provocant un tsunami. j'
Par Samba, le 19.04.2025

puisque j'ai mis ma ***** sur tes lèvres
Par Anonyme, le 11.05.2024

puisque j'ai mis ma **** sur tes lèvres
Par Anonyme, le 11.05.2024

que dire de plus un jour peut-être il nous refera un album c'est un poète magnifique sensible j'aime beaucoup
Par Anonyme, le 22.03.2024

merci j'ai beaucoup aimé votre résumé grâce à vous j'ai compris l'histoire en 3minute au lieu de 5h de lecture
Par Anonyme, le 09.01.2023

Voir plus

RSS
Recherche

Je t'apporte, buisson de roses funéraires

Je t'apporte, buisson de roses funéraires

Publié le 27/10/2010 à 17:48 par arcaneslyriques
Je t'apporte, buisson de roses funéraires
Je t'apporte, buisson de roses funéraires


De Charles Guérin (1873- 1907)


Je t’apporte, buisson de roses funéraires,
Ces vers, à toi déjà lointaine et presque morte,
Ô douloureuse enfant qui passes dans mes rêves ;
Moi qui t’ai vue heureuse et belle, je t’apporte
Ces vers, comme un bouquet de lys sur ta beauté.
Tu sus trop tôt que l’homme est âprement mauvais,
Et le sel de la vie à ta bouche est resté.
Ton sourire autrefois s’ouvrait en ciel de mai,
Et les voiles de tes paupières renfermaient
Des prunelles d’azur pareilles sous les cils
A des vierges en fleur dans l’ombre nuptiale.
Et quelqu’un te laissa solitaire, Ariane,
Sur la grève, vouée à l’éternel exil !
La chaude volupté qui couvait dans ta chair
Trempait d’un flot de pourpre ardente et magnifique
Ton teint si délicat qu’il semblait tissé d’air,
Et ton âme faisait frémir tes lèvres fines.
Je t’ai secrètement aimée, ô pauvre fille,
Dans tes heures de joie, à tes heures de peine
Surtout, et j’ai pitié de toi puisque je t’aime.
Ces vers voudraient pleurer la splendeur de ton corps
Qui ne connaîtra pas l’amour : accepte-les,
Et dans ton morne exil sois longtemps belle encor,
Comme un joyau royal dans un coffre scellé.
Adieu, tu ne peux pas m’aimer, tu ne dois pas
Savoir… J’aurais voulu m’endormir dans tes bras.
Hélas ! il faut pourtant recommencer à vivre !
Adieu, mélancolique enfant, âme automnale.
Ciel du soir traversé de colombes plaintives,
Ô belle et douce et pure et solitaire femme.